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C’est la République qu’on assassine

DeuilNous sommes dans un état de choc et les mots ne viennent pas facilement.
C’est d’abord le deuxième drame, le deuxième assassinat politique pour la Tunisie. Un assassinat qui vient un jour qui n’est pas n’importe lequel: le jour où nous voulions fêter l’avènement de la République. Au-delà du défunt, je crois que c’est la République que nous voulons assassiner.

Ce sont des forces obscurantistes, peu importe d’où elles viennent. Chaque fois que nous voulons avancer, elles nous repoussent en arrière.

Aujourd’hui, notre seule réponse doit être de déclarer la guerre à ceux et celles qui veulent nous amener vers la guerre civile, car c’est bien cela qu’ils recherchent. Notre seule réponse doit être l’union sacrée, l’union nationale.

Mais en même temps, il est plus urgent que le gouvernement, qui avait annoncé hier détenir des éléments fondamentaux sur l’assassinat de Chokri Belaïd, puisse éclairer l’opinion publique. Pour moi, les deux assassinats sont intimement liés.

Ce sont les mêmes forces occultes qui cherchent à nous ramener vers l’obscurantisme.

Par Wahbi Jomaâ, Président du Conseil National d’Ettakatol.

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