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Signature du contrat social entre gouvernement et partenaires sociaux

14983_10151265678406647_1337041551_nLes partenaires sociaux ont affirmé lundi l’importance du contrat social dans la consécration d’un environnement favorable à l’investissement et à l’emploi.

Dans son intervention lors de la cérémonie de signature du contrat social, le ministre des affaires sociales Khalil Zaouia a indiqué que la signature du contrat social entre les trois partenaires sociaux vise à instaurer des relations professionnelles évoluées fondées sur l’institutionnalisation du dialogue social tripartite et à garantir la paix et la stabilité sociale ainsi qu’une croissance économique et un développement social.
Il a par ailleurs qualifié ce contrat social comme étant un cadeau qu’offre les partenaires sociaux à la Tunisie en ce jour symbolique du 14 Janvier.

De son côté, M. Houcine Abassi, secrétaire général de l’UGTT a indiqué que la conclusion du contrat social constitue un message clair pour tous dans la mesure où les droits sociaux et économiques ainsi que le droit syndical « sont une garantie de la stabilité sociale », appelant les constituants à inscrire ces droits dans la nouvelle constitution.

« Le droit syndical et particulièrement le droit de grève est une composante indissociable du dispositif des droits humains sans lequel il ne peut y avoir de dialogue social », a estimé M.Abassi mettant en garde contre les risques de voir se reproduire les modèles de dictature et de corruption.

« La réalisation d’un équilibre entre l’efficience économique et les revendications sociales ne peut se réaliser qu’à travers le dialogue et le respect de la loi », a estimé pour sa part Mme Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA.

Le contrat social, a-t-elle dit, est fondé sur le principe d’une gestion tripartite indépendante conforme à une représentativité équitable des différentes parties.

Il s’agit aussi de garantir une cohérence des attentes et visions des différentes parties et d’un cadre adéquat auquel ils doivent se référer en cas de besoin.

« La situation économique dans le pays est très délicate » a estimé la présidente de l’UTICA indiquant que les investisseurs ont lancé à plusieurs reprises l’alerte pour affirmer que l’économie est en danger et que les postes d’emploi existants sont menacés, particulièrement en raison de l’instabilité au plan sécuritaire qui perturbe la confiance des investisseurs tunisiens et étrangers.

De son côté, le directeur général du bureau international du travail Guy Ryder a indiqué que le contrat social dans son ensemble constitue l’un des attributs permettant la réalisation de la stabilité et de la paix sociale en Tunisie post-révolution. Il s’agit aussi, a-t-il dit, d’un facteur pour asseoir un climat d’investissement sain dans le pays et promouvoir l’emploi, un des principaux objectifs de la révolution.

Pour la ministre belge du travail Monica De Coninck, la signature du premier contrat social en Tunisie vient confirmer l’existence d’un consensus des différentes parties pour instaurer un dialogue social garantissant la paix et la stabilité des différentes parties politique, sociale et économique en Tunisie. Elle a aussi relevé l’importance des contrats sociaux qui peuvent, a-t-elle assurer, évoluer dans les pays en transition démocratique à l’instar de la Tunisie.

Accédez à la version finale du contrat social signé le 14 Janvier 2013

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* D’après TAP, Express Fm

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